Bonjours j'aurais besoin d'aide en philo Mon sujet est : peut on se libérer du désir? Mon problème est sommes nous dépendant ou indépendant du désir ? Mais je n
Philosophie
Marion842
Question
Bonjours j'aurais besoin d'aide en philo
Mon sujet est : peut on se libérer du désir? Mon problème est sommes nous dépendant ou indépendant du désir ? Mais je ne sais pas si cela peut aller...
Merci d'avance
Mon sujet est : peut on se libérer du désir? Mon problème est sommes nous dépendant ou indépendant du désir ? Mais je ne sais pas si cela peut aller...
Merci d'avance
2 Réponse
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1. Réponse zoroastre
Bonjours,
Il n'est pas possible de se défaire du désir,il fait partit de nos sentiments inclus dans notre être dès la naissance et évoluant (désir d'assouvir la faim,d'être choyé...)Plus tard, désir de réussir,de de toutes choses faisant envie,soit pour accomplir soit pour assouvir.
Le désir bon ou mauvais est incontournable dans notre nature,on ne peu pas s'en passer ni en être satisfait,car sitôt accomplit déjà un autre surgit,reconnaissons qu'il nous fait souffrir et pourtant sans lui pas d'évolution.
Même une personne qui ne veut rien faire émet un désir celui de rien faire,sans qu'après une certaine lassitude elle voudra faire quelque chose(ce sera un désir)il sera limité peut par insatisfication jusqu'à ce qu'un autre désir émerge, d'amour? de connaissance?,de mal ou de bien?le désir revêt toutes les formes,la conscience est un peu le style de l'antivirus,elle guide pour le bon chemin,mais l'inconscient n'étant pas loin,il peu contrarier le bon chemin.
Je souhaite vous avoir bien guidé. -
2. Réponse maudmarine
Bonsoir,
Si l'on peut envisager le désir comme une source d'affranchissement, c'est justement dans la mesure où il se distingue du besoin et exprime la disposition humaine à la contingence, là où tous les autres animaux et êtres vivants sont sous le règne de la nécessité naturelle. Par sa capacité à désirer au-delà des besoins nécessaires, l'homme ouvre pour lui-même une dimension de liberté résidant ici dans le choix. L'homme est cet être naturel qui peut choisir les moyens et la fin de sa satisfaction. L'affranchissement ne se fait pas uniquement du point de vue de la nature extérieure, par le désir, l'homme se libère aussi de sa nature intérieure. En s'efforçant de réaliser ses désirs, c'est-à-dire en les extériorisant, l'homme est amené à prendre conscience de soi-même. C'est ce que montre Hegel : l'homme apprend à se découvrir quand il contemple à l’extérieur de soi le fruit achevé de ses désirs.
Si l'on fait du désir une disposition humaine, on s'éloigne alors de la perspective purement morale qui s'efforçait de régler le rôle de l'homme face aux désirs. Cette question se pose à peine quand on constate que le désir de l'homme n'est pas distinct de l'homme lui-même. Être un homme, c'est par définition désirer. C'est ce que rappelle Spinoza quand il évoque le conatus, effort pour persévérer dans notre être et pour affirmer notre puissance vitale dans le monde. En tant qu'ils sont des êtres vivants possédant un corps, les hommes sont mis en mouvement par leurs appétits. Mais si le désir est le propre de l'homme, c'est que ce dernier est la conscience de ces appétits que seuls les hommes ont, en opposition aux autres vivants. "Le désir est l'appétit avec conscience de lui-même".
Nous sommes face à ce qui apparaît comme l'ambivalence structurelle du désir : celui-ci est bien un paradoxe en lui-même. En tant qu'il est soit incontrôlable, soit inconscient, il semble ne pas être pleinement venir de nous et nous fait devenir autre (l'aliénation est définitivement une servitude), mais en tant qu'il exprime aussi notre capacité propre à choisir, il semble aussi être en nous la marque de notre liberté. Cependant, en posant la question de notre attitude face au désir, ce dernier nous amène à mettre en évidence la seule liberté peut-être vraiment effective : l'homme serait cet être qui tout en demeurant déterminé dans ses choix et actions (naturellement et psychiquement) aurait une marge possible de libération