Bonsoir svp aider moi, je suis en 3ème. Aider moi à faire une rédaction de français en respectant toutes les consignes. merci d'avance

Cela déjà  trois mois que je suis en France. Au collège je me suis fait une amie,Sabrina, et aujourd'hui nous sommes allées au centre commercial  avec sa mère. En arrivant, j'étais étonnée de voir autant de voitures dans cet immense parking. C'est incroyable, tous ces magasins aux belles enseignes lumineuses.
J'ai jamais vu ça dans mon village de Sanaa au Yémen.
En entrant, sur la droite, il y avait une grande pharmacie avec tellement de médicaments. Chez nous, quand on était malade c'est grand-mère qui venait nous soigner avec ses potions d'herbe au gout amer. 
Je ne savais pas qu'il existait un endroit pareil. Le centre commercial à deux étages! En plus, j'ai pris un escalier roulant, qu'on appelle escalator. 
J'ai eu peu au début de tomber et cela m'a amusé ensuite. J'adore toutes ces belles choses que je vois autour de moi. Ici, les gens sont riches. Il y a tellement de monde qu'on se croirait ans une fourmilière. Les gens ressortent des boutiques avec des sacs. Une petite voix intérieure me disais un jour tu seras comme ces personnes qui achètent tout plein de belles choses. 
Au marché de Sanaa il y a des étales mais rien à voir avec tout ce luxe!!
La maman de Sabrina nous demanda si nous avions faim. Je n'osai pas lui dire oui mais mon ventre criait famine!! Je dévorerai tous ces beaux sandwiches que j'ai vu dans les certaines boutiques. On s’arrêta à la boulangerie "Paul". On commanda deux grands chocolat avec une part de galette. Hum!! un délice. Je savourai chaque bouchée, chaque gorgée. J'étais au paradis. Chez nous, il n'y a pas de goûter. Et parfois, on se couchait le ventre vide. Il n'y a pas autant de nourriture comme ici.
Je partageais avec mon amie mes impressions et cela la fit bien rire. Surtout  lorsque je lui dis que nous marchions pieds nus et que nous mettions nos chaussures que pour les grandes occasions  pour ne pas les user trop vite.
Quand il pleuvait, je mettais des sacs plastiques aux pieds. Là, il y avait des boutiques pour enfants pour les grands, des magasins de vêtements de toutes sortes. J'étais vraiment éblouie. La maman de Sabrina fit un tour à "Marionnaud". Dans cette parfumerie cela sentait si bon et les prix étaient chers. Sabrina m'a aspergé de parfum. Il y avait un grand vigile qui nous observait sans rien dire. Au pays, on a de toutes petites boutiques étroites et les enfants n'ont pas le droits de toucher aux choses sinon la vendeuse n'hésite pas à leur hurler dessus ou à les frapper en les jetant dehors. En entrant chez " carrefour ", je disais si seulement grand-mère était là pour voir toutes ces choses qu'offre la France. Des enfants couraient, d'autres riaient.
Tout le monde semblait heureux. Les caddy  débordaient. Incroyable, tous ses rayons de nourritures si bien rangés! C'est magique, il y a tout absolument tout dans ce magasin!!  Si ce centre commercial était à Sanaa on aurai plus jamais faim c'est sur! Je comprends mieux pourquoi beaucoup ont quitté le village, en laissant leurs parents. Mais moi, je reviendrai et j'apporterai une galette à grand-mère, je lui apporterai une belle paire de chaussure, et tout plein de belles choses. J’arrêtai pas de regarder à droite à gauche, tant il y avait de beaux articles. En sortant du centre commercial, j'avait la tète pleines de belles images, des paillettes dans les yeux. Avec un tel centre à Sanaa, plus personne ne se coucherait le ventre vide. Plus personne ne marcherait pieds nus c'est sur. C'était une après-midi de rêve que j'ai passé avec  mon amie et sa mère.